Le krach crypto a réveillé la planète finance au milieu de la nuit, avec des courbes qui ont viré au rouge et des applications figées par l’afflux d’ordres. En quelques minutes, le Bitcoin a percé sous 105 000 dollars, touché un creux fulgurant près de 102 000, puis a rebondi pour reprendre son souffle au-dessus de 114 000. Ce n’était pas une simple mèche technique. C’était un déclencheur émotionnel, une onde sismique qui a fait sauter des positions à effet de levier, bousculé des plateformes et rappelé à chacun ce que veut dire la volatilité.
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La scène s’est jouée entre vendredi et samedi. On rafraîchit l’écran, le prix décroche, les liquidations s’empilent. En l’espace d’une heure, plus de 3 milliards de dollars en positions longues disparaissent. Sur vingt-quatre heures, près de 19 milliards de dollars sont liquidés sur l’ensemble du marché crypto. La capitalisation du Bitcoin glisse brièvement vers 2,1 trillions de dollars pendant que les volumes explosent au-delà de 99 milliards, signe d’ordres de panique qui traversent les carnets et mettent les systèmes à l’épreuve. Au matin, le marché respire un peu mieux, mais la nuit a laissé des traces. Le mot qui revient partout est le même: krach crypto.
Le déclencheur est politique. Donald Trump annonce des tarifs de 100 pour cent sur les importations chinoises, avec un contrôle renforcé des logiciels critiques. Pékin venait de serrer la vis le 9 octobre sur les terres rares, ces métaux qui irriguent toute la technologie moderne. Les investisseurs lisent le message sans détour. L’inflation reste une préoccupation de la Fed, l’appétit pour le risque se contracte, et ce sont les actifs les plus nerveux, les cryptomonnaies, qui encaissent d’abord. Le krach crypto s’inscrit dans ce paysage. Une annonce, puis un effet domino, puis un marché de dérivés gavé de levier qui transforme une secousse en déferlante.
En quelques lignes postées sur Truth Social, la Maison-Blanche met la pression sur la chaîne d’approvisionnement mondiale. En face, la Chine renforce sa stratégie d’indépendance technologique. Les entreprises américaines exposées aux semi-conducteurs voient se profiler une période tendue. Dans les salles de marché, le réflexe est classique. On réduit l’exposition, on coupe ce qui consomme trop de marge, on laisse passer l’orage. La crypto ressent ces gestes avant les autres classes d’actifs. Les contrats perpétuels jouent un rôle multiplicateur. Les stops sautent, les appels de marge tombent, les clôtures automatiques frappent. L’expression qui s’impose sur les écrans est claire: krach crypto.
BTC daily – Graphique journalier du Bitcoin. On distingue un canal baissier (bullflag) que le prix avait brièvement franchi sans jamais confirmer au-dessus. Une fois le canal réintégré, la chute était presque inévitable. Certes, celle du 11 octobre 2025 fut d’une ampleur exceptionnelle, mais elle s’inscrivait dans une configuration technique déjà fragile à ce moment-là.
BTC weekly – Graphique hebdomadaire du Bitcoin. On y observe un canal majeur qui sert de support depuis le plus bas du bear market de 2021. Malgré la chute historique du 11 octobre 2025, le cours n’a fait que retester cette ligne de tendance de long terme, confirmant pour l’instant la solidité du support structurel. On voit également qu'on était sur une résistance (trendline qui tient depuis le bullrun de 2017)
Le levier donne l’impression de gagner plus vite quand tout monte. Il impose de perdre plus vite quand tout baisse. Techniquement, la baisse a traversé des zones où les positions étaient très concentrées. Une position forcée à la clôture vend au marché, ce qui pousse le prix encore plus bas, ce qui ferme d’autres positions, et ainsi de suite. C’est l’effet domino. Dans la nuit, la concentration de positions longues a agi comme un baril de poudre. Sans levier, le mouvement aurait pu s’étaler sur plusieurs jours. Avec levier, il s’est compressé en une heure intense qui a marqué les esprits et gravé ce krach crypto dans les mémoires.
Voici les repères objectifs qui ont cadré l’événement.
Ces chiffres ne sont pas des slogans. Ils racontent une mécanique. Ce krach crypto fut rapide, massif, visible dans toutes les couches du marché, des dérivés aux échanges au comptant.
La comparaison revient souvent. Mars 2020, c’était le choc sanitaire. Octobre 2025, c’est la friction commerciale et technologique. Le lien commun s’appelle confiance. Quand elle s’effrite, tout va plus vite. La différence, c’est l’ampleur de l’écosystème. Il y a davantage d’institutionnels, plus d’outillage, des processus de gestion de risque plus maturés. Pourtant, l’émotion humaine reste la même. Ce krach crypto a fonctionné comme une IRM du système. Il a mis en lumière ce qui est fragile et confirmé ce qui est solide.
La nuit fut brutale, puis le rebond s’est matérialisé. Des figures du secteur ont parlé de purge salutaire. Arthur Hayes a soutenu que le crash n’était plus possible pour Bitcoin, ce qui reste audacieux au sortir d’un tel épisode. D’autres ont insisté sur l’interdépendance entre macroéconomie et crypto. Il est sain d’accepter l’incertitude. Un krach crypto ne donne pas de vérité définitive. Il remet les compteurs à zéro sur le levier, il oblige à revalider sa thèse, il redonne la main à ceux qui achètent au comptant.
Sur le court terme, l’émotion domine. Sur le moyen terme, la purge du levier clarifie le terrain. Sur le long terme, l’adoption continue de se construire. Si la demande structurelle reste là, si les infrastructures tiennent, si la régulation se précise, le marché se répare. Le krach crypto devient alors un chapitre exigeant, pas la fin du livre. Les excès sont nettoyés, la base se renforce, les acheteurs patients reprennent la main quand la poussière retombe.
Les tarifs douaniers, les restrictions sur les composants, les signaux de la Fed concernant l’inflation, tout cela coule vers la crypto par des canaux invisibles. La technologie a besoin de chaînes d’approvisionnement fluides, la finance a besoin de visibilité. Quand l’une ou l’autre se retrouve sous tension, les actifs risqués ajustent leur niveau de prix. Le krach crypto du 11 octobre est la traduction rapide d’une anxiété plus large. Les marchés traditionnels ont vacillé, mais c’est la crypto qui a encaissé la première vague.
La question mérite d’être posée après un tel krach crypto, mais selon l’équipe LMJ, la réponse est claire : non, nous ne sommes pas en bear market. Pas encore, du moins. Pour qu’un vrai retournement de tendance soit confirmé, il faudrait observer une clôture en dessous de la MA50 weekly, suivie d’un retest et d’un échec. Or, à ce stade, on en est loin. Ce qui s’est produit ressemble davantage à une purge massive du levier qu’à un changement de cycle profond. Les liquidations ont nettoyé le marché de ses excès, effaçant les positions surchargées et laissant le champ libre à une reprise plus saine.
En 2021, un scénario comparable avait fait vaciller la confiance sans pour autant provoquer un vrai marché baissier. À l’époque, la MA21 n’avait jamais croisé la MA50, ce qui avait évité la confirmation bearish ultime. Aujourd’hui, on retrouve un schéma similaire : le marché a comblé un FVG weekly et monthly, un mouvement souvent interprété comme une respiration technique plutôt qu’un signal de fin de cycle.
Les données macro-économiques, les analyses internes et la lecture des flux confirment d’ailleurs que le contexte ne correspond pas à un bear market structurel. Ce mouvement brutal reste anormal, probablement nourri par une forte manipulation du marché, mais il n’invalide pas la tendance de fond. En clair, la secousse du 11 octobre a secoué les nerfs, pas la direction. L’équipe LMJ reste confiante : le marché sort de cette purge plus propre, plus léger, et prêt à viser de nouveaux sommets historiques.
On peut résumer l’essentiel. Cette nuit-là, le marché a trébuché, il s’est relevé, et il a gardé des traces. Les traders imprudents ont payé un prix élevé, les plateformes ont noté ce qui a tenu et ce qui a flanché, les observateurs ont acté le rôle central de la géopolitique. La crypto n’est plus une île isolée. Elle fait partie d’un archipel relié à la macroéconomie, aux semi-conducteurs, à la confiance des ménages, aux décisions de dirigeants. Le krach crypto inscrit cette vérité dans les esprits. Il rappelle que les cycles se construisent aussi dans la douleur, et que la résilience n’est pas un slogan. C’est une pratique quotidienne.
Ce 11 octobre 2025 ne doit pas servir d’épouvantail permanent. Il doit servir de repère. Préparer un plan, respecter une taille de position, éviter le levier si l’on débute, accepter que l’incertitude fait partie du jeu. Le marché ne promet rien. Il propose des probabilités. Le krach crypto n’a pas éteint l’adoption ni annulé la thèse de long terme. Il a souligné les excès et remis la prudence au centre. Si l’on devait retenir une image, ce serait celle d’un investisseur qui éteint son écran une minute, respire, relit ses règles, puis agit parce qu’il a décidé à froid. C’est peu spectaculaire. C’est ce qui marche.
Avant de conclure, rappelons qu’aucune information de cet article ne constitue un conseil en investissement. Le marché des cryptomonnaies reste extrêmement volatile : n’investissez jamais plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre, mesurez toujours vos risques et informez-vous auprès de sources fiables avant toute décision. Cet article s’appuie sur des données publiques issues de TradingView, CoinMarketCap et des analyses internes de l’équipe LMJ.
Sources: Investing Live, Journal du Coin, TradingView
Passionnée par les mots et les langues, j’ai étudié le français et d’autres langues étrangères avant de me consacrer pleinement à l’écriture. Depuis plus de dix ans, je plonge avec enthousiasme dans l’univers des jeux d’argent en ligne, un secteur que je connais dans ses moindres détails. Casinos, paris sportifs, loteries et tendances crypto n’ont plus de secret pour moi. Mon objectif est simple : informer, analyser et partager avec clarté tout ce qui anime ce domaine fascinant.
