Picsou revient, et les cryptomonnaies s’invitent sur la planche à dessin. Le 8 octobre 2025, « Picsou et les bit-coincoins » paraît chez Glénat, écrit par Jul et dessiné par Nicolas Keramidas. Ce n’est pas seulement une date pour les fans du canard milliardaire. C’est un clin d’œil appuyé à la place qu’occupent désormais les cryptomonnaies dans la culture populaire et dans nos usages. On voit Balthazar Picsou, gardien jaloux de ses lingots, bousculé par des hackers modernes, des influenceurs et un rival venu de la tech. Ce choc de mondes aide à raconter le moment que nous vivons: les cryptomonnaies ne sont plus un sujet de niche, elles nourrissent des récits, des images, des controverses, des espoirs.
L'actu en bref
- Picsou revient en BD et se confronte aux cryptomonnaies
- Jul et Keramidas modernisent le célèbre canard milliardaire
- L’album reflète la place grandissante de la crypto dans la culture
- Jeux vidéo, musique, cinéma, le divertissement adopte la blockchain
- Le sport s’empare des fan tokens et même des paris sportifs
- De la pop culture aux usages réels, les cryptomonnaies gagnent du terrain
Picsou reprend vie au pays du bitcoin, un signal pour les cryptomonnaies
Le symbole est puissant. Un personnage connu de toutes les générations s’aventure dans un univers de portefeuilles numériques, de cyberattaques et d’innovations qui ne ressemblent plus à la banque de grand-papa. Les cryptomonnaies deviennent un décor crédible, un outil narratif, un révélateur de tensions: entre nostalgie et modernité, entre or physique et actifs numériques, entre coffre-fort et clé privée. Quand la BD s’en empare, c’est le signe que les cryptomonnaies ont franchi un cap culturel.
Le cas Disney et la trace culturelle des cryptomonnaies
Pourquoi cela compte pour le grand public? Parce que Disney, Jul et Keramidas ne produisent pas un manuel technique. Ils racontent une histoire où l’on rit, où l’on reconnaît nos tics de 2025, où l’on questionne la richesse et la technologie. Les cryptomonnaies se glissent ainsi dans l’imaginaire collectif: elles ne sont pas seulement des lignes de code, elles deviennent des situations, des gags, des enjeux moraux. Ce passage par la pop culture éduque sans en avoir l’air et déleste le sujet de sa gravité apparente.
De Carl Barks à Jul et Keramidas, une mise à jour maligne
Le Picsou de Carl Barks vivait dans un monde de pièces sonnantes. Celui de 2025 doit faire face à des frères Rapetou passés au hacking, à un riche rival issu de la tech et à des neveux qui comprennent les codes de l’influence. Cette mise à jour n’efface pas l’ADN du personnage. Elle recontextualise la cupidité, l’obsession de la sécurité, la frénésie de possession. Elle dit surtout que les cryptomonnaies posent des questions sur la maîtrise et la responsabilité, bien au-delà des graphiques de prix.
Nostalgie, influenceurs et codes du XXIe siècle
La nostalgie fait venir les lecteurs, mais le vernis seul ne suffit pas. Pour que l’histoire tienne, il faut des enjeux que l’on reconnaît: selfies, followers, cybersécurité, course à l’innovation. Les cryptomonnaies servent de fil conducteur. Elles permettent d’aborder la confiance, l’identité numérique, la vitesse de propagation d’une rumeur, la transparence qui n’est pas toujours si transparente.
Cryptomonnaies et divertissement, du jeu vidéo à la BD
Le jeu vidéo expérimente depuis longtemps des monnaies virtuelles et des objets numériques rares. Les cryptomonnaies commandent ici un changement d’échelle: propriété vérifiable, portabilité possible entre écosystèmes, marchés secondaires pour des skins ou des cartes à collectionner. Ce que la BD met en scène en quelques pages, les studios testent pendant des années, afin de trouver l’équilibre entre fun, économie des joueurs et valeur durable.
Jeux vidéo, NFT et économies de joueurs
Dans un jeu qui marche, il existe une économie organique. Les cryptomonnaies et la blockchain promettent de rendre certains échanges plus ouverts, traçables, parfois monétisables. Est-ce toujours souhaitable? Pas forcément. Tout l’enjeu est d’éviter la spéculation toxique et de garder le plaisir au centre. Proposer un vrai ownership pour un objet virtuel peut être pertinent. Transformer chaque interaction en mini-bourse ne l’est pas. Les studios apprennent, le public aussi.
Cinéma et séries, la crypto comme ressort narratif
Le cinéma et les séries utilisent déjà la crypto pour créer du suspense: vol de clés, rançons, startup ambitieuse, policier un peu dépassé. Quand c’est bien fait, cela donne des intrigues fraîches. Quand c’est maladroit, on tombe dans le cliché. La BD de Picsou a l’avantage de l’ironie. Elle rappelle que les cryptomonnaies ne sont pas que des outils pour bandits, ni des baguettes magiques pour devenir riche, mais un prisme pour parler de pouvoir et de confiance.
Musique et création, droits d’auteur sur blockchain
Beaucoup d’artistes cherchent une meilleure répartition de la valeur. Les cryptomonnaies ne règlent pas tout, mais elles permettent de tester des modèles: ventes limitées, reversements programmés, licences plus claires. La clé reste la simplicité d’usage. Un fan veut soutenir un artiste sans se perdre dans les portefeuilles, les frais et les ponts entre réseaux.
Le sport embrasse les cryptomonnaies
Sur la pelouse et en tribune, l’expérimentation bat son plein. Les clubs de football ont lancé des fan tokens qui promettent des avantages communautaires. Le FC Barcelona, le PSG ou la Juventus ont montré que l’engagement peut se stimuler par des votes, des expériences, des produits dérivés. Les cryptomonnaies y servent de moteur, mais la relation ne doit pas devenir une pure mécanique financière. Le lien affectif reste le cœur du sport.
Bien utilisés, ces outils renforcent le sentiment d’appartenance: accès à des contenus exclusifs, rencontres, objets de collection. Mal utilisés, ils ressemblent à des coupons volatils qui frustrent les supporters. Les clubs apprennent avec leurs fans. Les cryptomonnaies ne doivent pas effacer le stade, elles doivent l’augmenter.
Le sponsoring crypto a envahi les maillots et les panneaux LED. Il fluctue avec les cycles de marché. En parallèle, des stades testent des paiements en bitcoin ou en stablecoins pour de la billetterie ou des snacks. Ce n’est pas la norme partout. C’est un laboratoire vivant. Là encore, les cryptomonnaies ne gagnent que si l’expérience est plus simple et plus rapide que la carte bancaire.
Les plateformes de paris sportifs cherchent des moyens d’améliorer la vérifiabilité des mises et la détection d’anomalies. Les blockchains publiques intéressent car elles laissent des traces. Les cryptomonnaies peuvent aussi accélérer les dépôts et retraits. Attention cependant à ne pas abaisser les garde-fous. L’industrie doit concilier innovation et protection des joueurs, avec des messages clairs et des limites saines.
Finance et commerce, paiements crypto au quotidien
Là où l’on paie, l’on arbitre entre simplicité et contrôle. Les commerçants veulent des coûts stables, des conversions fiables, un service client responsive. Les utilisateurs veulent payer sans friction. Les cryptomonnaies apportent des atouts: transferts rapides, accès global, disponibilité 24 heures sur 24. Les stablecoins peinent moins face à la volatilité et s’intègrent mieux dans des caisses en ligne. La réussite passe par des interfaces propres, des frais lisibles, une fiscalité comprise par tous.
Stablecoins, gestion de trésorerie, virements transfrontaliers
Pour une PME, déplacer de la valeur entre pays peut coûter cher et prendre du temps. Les cryptomonnaies stabilisées, bien encadrées, peuvent réduire les délais et simplifier le rapprochement. Ce n’est pas la panacée. Il faut des prestataires fiables, une conformité solide, des sauvegardes. La promesse n’est pas de remplacer la finance, mais de la compléter sur certains cas d’usage.
Régulation européenne des cryptomonnaies, MiCA et montée en gamme
L’Europe avance avec des cadres qui clarifient rôles et responsabilités. Cela ne fait pas la une comme Picsou, mais c’est tout aussi structurant. Quand les règles sont claires, les acteurs sérieux s’installent, et le public sait à qui il parle. Les cryptomonnaies gagnent en crédibilité lorsque l’on peut vérifier la garde des actifs, la séparation des fonds, les mécanismes d’audit. Un cadre solide ne tue pas l’innovation. Il lui évite de se griller.
Ce que l’on apprend de Picsou quand on parle de cryptomonnaies
En voyant le canard plonger dans la modernité, on retient trois choses. D’abord, la sécurité n’est pas un décor, c’est un réflexe. Ensuite, la richesse change de forme, mais les travers humains persistent: envie, précipitation, peur de manquer. Enfin, la technique n’a de sens que si elle sert un usage. Les cryptomonnaies ne convaincront pas parce qu’elles sont nouvelles, mais parce qu’elles rendent service.
De Picsou aux usages des cryptomonnaies
Le retour de Picsou n’est pas une nostalgie gratuite. Il capte l’air du temps. Les cryptomonnaies se sont glissées dans notre quotidien médiatique et, par petites touches, dans des services concrets. Elles ne remplaceront pas du jour au lendemain la monnaie que l’on a en poche. Elles forcent en revanche à repenser la confiance, la propriété et la circulation de la valeur. Le 8 octobre 2025, on lira une aventure drôle et rythmée. On y verra aussi une question sérieuse: qui contrôle quoi, et comment. La réponse ne se trouve pas seulement dans un coffre-fort, ni seulement dans une blockchain. Elle se construit à la croisée du droit, du design, de la pédagogie et des usages. Si Picsou nous apprend quelque chose en 2025, c’est que l’intelligence, la rigueur et une pointe d’autodérision valent plus que n’importe quel jeton. Et que les cryptomonnaies convaincront durablement quand elles se feront oublier, parce qu’elles rendront la vie plus simple.
Je me passionne depuis plus de 15 ans pour l’univers des jeux en ligne, un domaine qui a toujours suscité mon intérêt. Mon expertise couvre aussi bien les jeux de hasard que l’évolution du secteur digital. Depuis quelques années, je me consacre également à la finance et aux cryptomonnaies, un domaine qui nourrit aujourd’hui pleinement ma curiosité et mon engagement. À travers mon blog, je m’efforce de partager des informations et des actualités fiables sur ces deux univers pour informer et accompagner un public toujours plus large.