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Réserve nationale de Bitcoin : bientôt un stock de cryptomonnaies en Inde ?

L’Inde envisage sérieusement de créer un stock de cryptomonnaies, à commencer par le Bitcoin, dans une démarche stratégique inspirée des États-Unis. Le porte-parole du BJP, Pradeep Bhandari, a proposé un projet pilote pour tester cette approche, estimant qu’elle renforcerait la résilience économique du pays. Mais ce virage crypto se heurte à une réalité : une fiscalité très lourde (30 % sur les plus-values) sans véritable cadre réglementaire. Ce flou freine l’innovation, la confiance des investisseurs et l’essor du secteur. En structurant ce projet, l’Inde pourrait non seulement encadrer le marché, mais aussi prendre une longueur d’avance dans la diplomatie économique numérique. Une initiative qui tombe à point pour ceux qui cherchent à investir en 2025 dans un environnement plus stable, piloté par les États eux-mêmes.

Pourquoi ce stock de cryptomonnaies arrive sur la table maintenant

Ce n’est pas une blague ni une rumeur de forum. L’Inde réfléchit sérieusement à l’idée de se constituer un stock de cryptomonnaies. Et pas juste pour faire joli dans un rapport. On parle ici de Bitcoin, d’un actif qui pourrait un jour peser autant dans les réserves nationales que l’or ou les devises étrangères. Tout a commencé quand Pradeep Bhandari, porte-parole du Bharatiya Janata Party (BJP), a lancé une proposition claire dans India Today : lancer un projet pilote pour tester une réserve nationale de BTC. En s’inspirant directement de ce que les États-Unis ont déjà initié sous Donald Trump. Oui, les Américains ont bel et bien créé une réserve stratégique de Bitcoin. Et ça ne passe pas inaperçu.

Bhandari ne le cache pas : l’idée est avant tout stratégique. Dans un monde de plus en plus instable, où les monnaies traditionnelles sont bousculées par l’inflation, les tensions géopolitiques ou encore les politiques monétaires improvisées, miser sur le Bitcoin permettrait à l’Inde de diversifier ses actifs, tout en envoyant un message clair : nous sommes prêts pour l’avenir.

Ce qui rend l’Inde particulièrement bien positionnée ? D’abord, son écosystème technologique. Ensuite, ses infrastructures d’énergies renouvelables qui montent en puissance. Et surtout, sa population jeune, connectée, curieuse, qui s’intéresse déjà à la blockchain, aux NFT, et bien sûr aux cryptos.

Vers une réserve nationale ? L’Inde réfléchit à son stock de Bitcoin

Le hic : un système fiscal ultra strict et aucune vraie régulation

C’est là que ça coince. Si l’idée d’un stock de cryptomonnaies est séduisante sur le papier, la réalité réglementaire en Inde est tout sauf engageante. Le pays impose un taux fixe de 30 % sur les plus-values issues des actifs numériques. Autrement dit, on taxe... mais on ne régule pas vraiment.

Résultat : beaucoup d’investisseurs hésitent à franchir le pas. L’innovation est freinée, les talents partent à l’étranger, et les plateformes locales avancent à tâtons. Pourtant, une régulation claire permettrait à la fois de rassurer les utilisateurs et de structurer le marché de manière responsable.

C’est ce que Bhandari résume parfaitement : « Les cryptos sont taxées mais pas régulées. » Une phrase qui sonne comme un aveu d’impuissance, mais aussi comme un appel à l’action.

Une réserve nationale, pour quoi faire concrètement ?

Si l’Inde décidait demain de créer son stock de cryptomonnaies, plusieurs objectifs seraient visés :

  • Renforcer sa résilience économique en cas de crise globale.
  • Réduire sa dépendance au dollar dans ses échanges internationaux.

 

Mais il y a aussi un enjeu d’image. Devenir un pionnier en Asie dans la gestion souveraine d’actifs numériques, c’est envoyer un signal fort : l’Inde ne regarde pas passer la révolution crypto, elle en fait partie. Et surtout, cela permettrait d’enclencher une dynamique réglementaire. En lançant un projet pilote, le gouvernement pourrait tester le cadre juridique, fiscal et opérationnel, sans se jeter dans l’inconnu. Un pas mesuré, mais déterminant.

L’exemple du Bhoutan et des États-Unis montre la voie

Ceux qui pensent que cette idée est farfelue feraient bien de regarder ce qui se passe ailleurs. Le Bhoutan, petit pays niché dans l’Himalaya, mine déjà du Bitcoin avec des installations nationales. Les États-Unis, eux, ont déjà une réserve officielle. Et certains fonds institutionnels comme Fidelity Digital Assets poussent pour que Bitcoin soit considéré comme une véritable réserve de valeur à long terme. L’Inde n’a donc rien d’isolé. Elle arrive juste à un moment charnière où chaque décision peut avoir un impact majeur sur la prochaine décennie.

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Un pas décisif pour investir en 2025 ?

Le moment n’a jamais été aussi stratégique. Pour l’Inde, mais aussi pour les investisseurs du monde entier. Le fait que les États s’emparent du sujet montre bien que Bitcoin et autres cryptos ne sont plus des gadgets spéculatifs. Ils s’installent au cœur des débats économiques, géopolitiques, monétaires. Alors, investir en 2025 dans un contexte où les États créent eux-mêmes des stocks de cryptomonnaies, c’est peut-être bien plus que suivre une tendance. C’est anticiper une reconfiguration complète de la finance mondiale. Et ceux qui auront pris position tôt pourraient être les grands gagnants de demain.

Taxation, innovation et souveraineté : le triangle d’équilibre à trouver

Ce projet soulève forcément des tensions. Peut-on vraiment innover si on impose à ce point les gains ? Peut-on créer une réserve sans avoir défini au préalable un cadre légal stable ? Et surtout, comment faire coexister contrôle de l’État et philosophie décentralisée de la blockchain ? Ce sont ces questions qui vont guider le débat dans les prochains mois. Car si la proposition de Bhandari fait son chemin, elle devra surmonter de nombreux obstacles : juridiques, fiscaux, mais aussi politiques.

Ce qui semblait encore marginal il y a quelques années devient aujourd’hui une pièce du puzzle géopolitique. La création d’un stock de cryptomonnaies ne relève plus du fantasme. Elle s’impose peu à peu comme un levier économique et stratégique.

L’Inde est à un carrefour. Elle peut soit continuer à taxer sans réguler, soit enclencher une vraie dynamique souveraine autour de la crypto. Le choix appartient à ses décideurs. Mais une chose est sûre : la question ne pourra plus être ignorée très longtemps.