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Protéger ses crypto-actifs : bons réflexes pour éviter les arnaques sophistiquées

On ne va pas se mentir : investir dans les cryptos, c’est grisant. Mais ce frisson de liberté numérique a son revers. Depuis quelque temps, les arnaques deviennent tellement bien ficelées qu’on se fait avoir sans même s’en rendre compte. Vous pensez que ça n’arrive qu’aux autres ? Faux. Personne n’est à l’abri, pas même les utilisateurs aguerris. Et c’est justement parce qu’on s’imagine "au-dessus de ça" qu’on tombe dans le panneau.

Alors, comment garder vos actifs en sécurité sans devenir parano ? On fait le point.

Quels sont les différents types d'arnaques bien ficelées?

L’arnaque au SIM swap : quand on vous vole votre téléphone… sans toucher à votre portable

Cette attaque, c’est du grand art. Un pirate se fait passer pour vous auprès de votre opérateur et réussit à transférer votre numéro sur une carte SIM à lui. Résultat ? Il reçoit vos codes de validation à deux facteurs, ceux qu’on utilise pour se connecter aux plateformes de trading crypto comme Binance ou Kraken. Et là, il ne lui reste plus qu’à se connecter, comme s’il était chez lui. Vous avez activé l’authentification par SMS ? Mauvais plan. Le bon réflexe, c’est de passer par une appli comme Google Authenticator. Elle génère vos codes en local, sur votre téléphone, sans réseau. C’est simple, rapide, et franchement, ça peut vous éviter de très mauvaises surprises.

Phishing version 2025 : plus vrai que nature

Vous recevez un e-mail d’apparence sérieuse, avec le logo de Ledger, une adresse qui semble correcte, et un ton alarmiste du style : "Nous avons détecté une activité suspecte sur votre compte. Veuillez vérifier vos informations immédiatement." Et là, vous cliquez. Vous rentrez vos identifiants, voire votre phrase de récupération (seed phrase). Et c’est fini. Vos fonds partent à la vitesse de la lumière vers un portefeuille dont vous ne verrez jamais la couleur.

Rappel essentiel : personne ne vous demandera jamais votre seed phrase, jamais. Même pas votre wallet lui-même. Et en cas de doute, ne cliquez pas. Fermez l’e-mail, respirez un coup, et ouvrez directement l’appli officielle.

Comment se protéger des arnaques en cryptomonnaies?

Les réseaux sociaux : le Far West des crypto-escrocs

Honnêtement, si vous voyez un post vous disant que Vitalik Buterin ou Elon Musk va doubler votre mise si vous lui envoyez un bitcoin… c’est que quelqu’un essaie de vous prendre pour un pigeon. Et ça marche. Tous les jours. Mais il y a pire : les scams sentimentaux. On vous aborde gentiment sur Telegram ou sur une appli de rencontre, la discussion est fluide, agréable, la personne vous fait confiance. Elle vous parle d’un projet d’investissement, vous envoie un lien vers une plateforme lisse et bien faite… Vous vous dites "pourquoi pas", et vous mettez un pied dedans. C’est souvent là que tout bascule.

On appelle ça du Pig Butchering : on vous gave de promesses, d’attention, de compliments… puis on vous vide.

DeFi et smart contracts : le danger est souvent bien caché

Ce qui fait la beauté de la DeFi, c’est aussi ce qui la rend risquée. Pas d’intermédiaire, pas de patron… mais aussi personne pour vous aider si vous cliquez au mauvais endroit.

Prenons un cas concret : vous tombez sur un nouveau projet, on vous propose un airdrop alléchant. Vous connectez votre wallet, validez une autorisation, et voilà. Sauf que cette autorisation donne en réalité un accès permanent à votre portefeuille. Le smart contract attend son heure, parfois des semaines, puis déclenche le retrait de vos fonds en douce.

Pour éviter ça

  • Vérifiez régulièrement les autorisations actives sur votre wallet. Des outils comme Revoke.cash ou Etherscan sont vos meilleurs alliés.
  • Et ne cliquez pas sur n’importe quoi. Passez par les canaux officiels, toujours. Twitter vérifié, Discord du projet, etc.

 

Plateformes de trading : le ver est parfois dans le fruit

Même si vous avez fait tout ce qu’il fallait, il reste un risque : celui que la plateforme elle-même se fasse pirater. En 2024, on a dépassé les 3 milliards de dollars volés à travers des hacks, et 2025 suit la même courbe. Si vous laissez vos actifs sur un exchange, vous confiez vos fonds à quelqu’un d’autre. On ne le répètera jamais assez : votre portefeuille hardware est votre coffre-fort. Avec un Ledger, Trezor ou autre solution de cold storage, vous gardez la main. Vos clés restent chez vous, pas dans un cloud incertain.

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Quand les arnaques deviennent des entreprises organisées

Et ce n’est pas tout. Il y a un vrai changement d’échelle. Ce ne sont plus de petits hackers dans leur cave, mais des réseaux criminels organisés. Le groupe Lazarus, par exemple, est soupçonné d’être derrière des attaques à plusieurs milliards, parfois même soutenues par des États. Encore plus glaçant : ces "usines à scams" qu’on retrouve en Asie du Sud-Est. De véritables centres d’appels, remplis de personnes exploitées, sont utilisés pour piéger des victimes via des scripts bien rodés. C’est professionnel, c’est calibré, et ça marche.

Se protéger, c’est aussi rester curieux et informé

La meilleure défense aujourd’hui, c’est pas juste un bon mot de passe. C’est de rester éveillé. De suivre les évolutions, de lire les alertes de sécurité, de discuter avec la communauté. Vous n’avez pas besoin d’être développeur ou expert en cybersécurité, mais vous devez cultiver une hygiène numérique crypto.

Gardez en tête que chaque clic compte. Chaque autorisation, chaque lien, chaque projet que vous testez mérite votre vigilance. Parce que dans la crypto, on ne vous remboursera pas. Ce n’est pas comme une carte bleue bloquée ou une fraude bancaire où l’assurance joue. Ici, une erreur peut coûter très cher.

Alors oui, ça demande un peu plus de rigueur. Mais c’est aussi ce qui fait la beauté de cet univers : vous êtes aux commandes. Et avec les bons réflexes, c’est beaucoup plus simple que ça en a l’air.