Les Meilleurs Jeux suit les marchés avec la même attention que l’évolution de chaque plateforme crypto, et la question est-on entré dans le bear market s’impose dès que les écrans virent au rouge et que l’atmosphère change brutalement. Nous avons l’habitude de suivre les séances nocturnes pour préparer ses positions du lendemain, et quand on voit un MIAPJ qui perd plus d’un pour cent et demi en quelques heures, l’ambiance change. On ne parle plus d’un repli technique, mais d’un souffle glacé qui rappelle les débuts de périodes compliquées.
L'actu en bref
- Les marchés plongent après le recul des espoirs de baisse des taux
- Les valeurs technologiques deviennent fragiles et perdent leur élan
- Michael Burry engage plus d’un milliard contre Nvidia et Palantir
- Les investisseurs doutent de la solidité de la bulle de l’IA
- La synchronisation de la chute fait craindre un début de bear market
- Nous observons un marché crispé, à la frontière d’un vrai retournement
Est-on entré dans le bear market, ou vivons nous simplement un moment de panique passagère
Ce qui rend l’affaire encore plus troublante, c’est la synchronisation de la chute. Les actions asiatiques plongent, Wall Street efface quatre jours de hausse d’un coup, le Nikkei décroche de deux pour cent et la Corée du Sud se fait massivement liquider. Dans la même demi-journée, le Nasdaq recule, les « futures » américains perdent leur rebond et le marché se demande ouvertement si la Fed vient de briser l’espoir d’une détente monétaire rapide. Alors oui, quand tout baisse en même temps, on se pose forcément la question : est-on entré dans le bear market ou assistons-nous à un test psychologique avant un retour de force?
Nous avons tous connu des journées où le marché panique pour une donnée mineure. Ici, le problème est différent. La dynamique est cassée, les investisseurs réduisent leur exposition, les valorisations des géants technologiques ne tiennent plus leur récit parfait, et l’on sent presque une lassitude dans les carnets d’ordres. On dirait que la patience collective touche à sa limite.
Pourquoi les marchés ont décroché aussi brutalement
Les traders espéraient encore une baisse des taux en décembre, un joli cadeau de fin d’année. En 24 heures, cette probabilité est passée de 63% à environ 50%. Autrement dit : la fête peut être annulée. La Fed parle d’inflation toujours trop élevée, de prudence nécessaire, et plusieurs responsables refusent d’envoyer le moindre signal d’assouplissement.
Dans nos échanges internes, on se disait que la Fed ne couperait jamais au milieu de données confuses, avec une Maison Blanche qui reconnaît elle-même qu’une partie des chiffres du chômage pourrait ne jamais sortir. Sans données fiables, impossible d’engager une décision lourde. Les investisseurs l’ont compris, et les graphiques ont tracé un mouvement que nous n’aimons jamais voir : le repli synchronisé sur tous les actifs risqués.
Les marchés asiatiques plongent, les marchés européens suivent docilement, et même les obligations américaines n’offrent qu’un maigre refuge. Dans un scénario comme celui-ci, tout le monde cherche une sortie en même temps. Cela ne dure pas éternellement, mais dans le moment présent, la pression émotionnelle est immense.
Le krach crypto a réveillé la planète finance au milieu de la nuit, avec des courbes qui ont viré au rouge et des applications figées par l’afflux d’ordres. En quelques minutes, le Bitcoin a percé sous 105 000 dollars, touché un creux fulgurant près de 102 000, puis a rebondi pour reprendre son souffle au-dessus de 114 000.
Le rôle central des valeurs technologiques dans cette secousse
La technologie a porté le marché depuis deux ans. Nvidia, Palantir, Apple, Meta, Amazon. On connaît la musique. Tant que l’IA promettait croissance éternelle et marges infinies, tout le monde se ruait dessus. Mais une valorisation qui grimpe plus vite que les bénéfices finit toujours par s'essouffler. On le sait tous, même si on préfère l’oublier quand le cours s’envole.
Cette semaine, les investisseurs ont cessé de rêver à voix haute. On observe un doute grandissant. Est-ce que les bénéfices futurs valent vraiment ces multiples gigantesques. Est-ce que l’IA peut continuer de progresser au même rythme quand les coûts d’infrastructure explosent. Est-ce que la croissance justifie encore ce prix.
Les géants restent solides, mais les étoiles les plus spéculatives deviennent fragiles, et une baisse générale amplifie mécaniquement la pression. Le Nasdaq a beau être habitué aux secousses, celle-ci a résonné différemment. On sent un changement de ton.
Quand les marchés paniquent, Michael Burry apparaît
On ne peut pas évoquer un moment comme celui-ci sans parler de Michael Burry. Depuis "The Big Short", son nom évoque l’idée même du pari contraire. Dans notre équipe, on aime dire que Burry apparaît comme un personnage de théâtre : silencieux, souvent absent, puis soudain présent au moment où tout le monde commence à trembler.
Bande annonce du film « The Big Short »
Ce mois-ci, il frappe encore. Une position baissière gigantesque sur Nvidia et Palantir, plus d’un milliard de dollars engagés via des options de vente. Ce n’est pas rien. Même pour lui, c’est un coup d’éclat. Il accuse une bulle de l’IA, parle d’excès de confiance, et défend l’idée que les valorisations actuelles ignorent les réalités économiques.
Nous, chez Les Meilleurs Jeux, on s’est posé plusieurs fois la question en réunion : est-ce que son geste témoigne d’une vision claire, ou d’une conviction exagérée. Burry a eu raison en 2008, mais il s’est aussi trompé plusieurs fois depuis. Son génie n’est pas absolu, même s’il reste fascinant.
Ce que Burry voit dans l’IA que beaucoup ne veulent pas encore admettre
Derrière son pari baissier, il y a une idée simple : le marché ne « price » pas le risque. Le secteur IA brûle énormément de capital, les entreprises se financent à crédit, la rentabilité réelle n’est pas encore démontrée, et la spéculation crée un prix qui ne reflète pas l’économie réelle.
Les signes d’une bulle apparaissent peu à peu. Palantir dépasse deux cents fois les bénéfices futurs. Nvidia règne sur les semi-conducteurs mais dépend d’une demande qui pourrait se normaliser brutalement. Les investisseurs achètent l’espoir, pas encore les résultats.
Là, la question revient : est-on entré dans le bear market parce que la technologie casse, ou bien la technologie casse parce que le sentiment global bascule ? Le marché adore ces cercles, et ils peuvent devenir dévastateurs.
Ce que nous observons chez Les Meilleurs Jeux
Dans notre analyse maison, trois signaux reviennent constamment.
Les corrélations montent. Quand tout baisse en même temps, c’est un signe de stress, pas une rotation saine.
Les valorisations extrêmes se contractent plus vite que le reste. Les secteurs spéculatifs amplifient la chute.
Les investisseurs réduisent leur exposition avant les décisions de la Fed. Personne ne veut être le dernier à sortir.
Ces trois éléments ne prouvent pas que l’on est entré dans le bear market avec certitude. Ils montrent simplement que les marchés sont épuisés, fragiles et sensibles au moindre commentaire.
Deux scénarios se dessinent pour les semaines à venir
Première hypothèse : un bear market commence réellement.
Pas nécessairement un effondrement brutal, mais un long glissement où chaque rebond se vend, où les volumes s’affaiblissent, et où les investisseurs diminuent progressivement leur prise de risque. Le genre de période qui use la patience et teste la confiance collective.
Deuxième hypothèse : nous vivons une purge technique.
Une correction violente, mais saine. Une manière de faire sortir les excès, d’obliger les portefeuilles à respirer avant un nouvel élan. Si la Fed laisse entendre que la baisse des taux n’est qu’une question de calendrier, les marchés pourraient rapidement reprendre de la hauteur.
Comment interpréter la réaction des devises et des matières premières
Le dollar recule légèrement, le yen se redresse, le franc suisse se stabilise. Ces mouvements sont typiques d’un marché en stress. Les investisseurs cherchent refuge, mais sans panique totale. Le pétrole rebondit avec les tensions géopolitiques, l’or reste élevé malgré une respiration technique. Ces signaux montrent un marché qui hésite, un marché qui observe, mais pas encore un marché qui s’effondre dans la panique totale.
Alors, est-on entré dans le bear market ou non ?
À titre personnel, notre équipe penche pour un scénario intermédiaire. Pas encore un bear market complet, mais un marché qui a perdu son insouciance. Un marché qui comprend que les taux ne baisseront peut-être pas avant longtemps. Un marché qui découvre que l’IA n’est pas un puits de profits sans fin. On n’y est pas encore, mais on s’en rapproche. Si une autre surprise négative apparaît, alors oui, la bascule pourrait être officielle.
Ce que nous conseillons pour naviguer cette période
Voici une liste courte, pertinente et adaptée aux lecteurs qui souhaitent traverser cette zone de turbulence.
Rester discipliné sur les niveaux d’entrée et conserver des liquidités pour éviter les décisions impulsives.
Diversifier les expositions, surtout si une partie du portefeuille est concentrée sur l’IA ou les valeurs de croissance surévaluées.
Ces deux principes simples ont sauvé plus d’un portefeuille dans les moments difficiles.
Les investisseurs cherchent encore à comprendre ce qui se joue. Les Meilleurs Jeux suit de près les mouvements de Burry, la volatilité asiatique, les hésitations de la Fed et l’essoufflement des valeurs technologiques. Dans notre lecture, nous sommes à mi-chemin entre la correction sévère et le début d’un vrai marché baissier. La prudence s’impose, mais la panique n’est pas nécessaire.
Les signaux s’accumulent, oui, mais le marché n’a pas encore lâché tous ses repères. Au final, la réponse à la question est-on entré dans le bear market dépendra surtout des prochains chiffres économiques et de la capacité des entreprises à justifier leurs valorisations. Et pour l’instant, le jury délibère encore.
Sources: Le Monde, Boursorama, Zone Bourse, Net Public, Youtube
Passionnée par les mots et les langues, j’ai étudié le français et d’autres langues étrangères avant de me consacrer pleinement à l’écriture. Depuis plus de dix ans, je plonge avec enthousiasme dans l’univers des jeux d’argent en ligne, un secteur que je connais dans ses moindres détails. Casinos, paris sportifs, loteries et tendances crypto n’ont plus de secret pour moi. Mon objectif est simple : informer, analyser et partager avec clarté tout ce qui anime ce domaine fascinant.