Parfois, interdire, ça donne juste envie de contourner. C’est exactement ce qui se passe en Belgique. Depuis qu’il est interdit aux moins de 21 ans de jouer aux jeux de hasard en ligne, les jeunes n’ont pas arrêté. En fait, ils ont juste changé de terrain. Aujourd’hui, 65 % des jeunes Belges entre 18 et 21 ans jouent sur des sites illégaux. Oui, illégaux. Des plateformes interdites, non régulées, qui ne respectent aucune règle. Mais elles sont là, accessibles en deux clics, et personne ne semble les arrêter.
Alors oui, en Belgique, l’âge légal pour jouer au casino, c’est 21 ans. On parle souvent de l’age casino Belgique dans les débats politiques, les forums et même dans les recherches des jeunes sur internet. Mais dans la réalité ? C’est beaucoup moins clair. Les sites illégaux n’en ont rien à faire. Ils ne vérifient rien ou si peu. Un faux nom, une date de naissance bidon et hop, vous êtes dedans. Et ça, les jeunes l’ont bien compris. Quand on a 18 ou 19 ans, qu’on est majeur, qu’on travaille peut-être déjà, et qu’on découvre qu’en Belgique l’accès au casino en ligne est interdit jusqu’à 21 ans… beaucoup se sentent infantilisés. Et ils vont voir ailleurs. C’est humain, mais c’est risqué.
Le souci, ce n’est pas juste que ces sites sont illégaux. C’est qu’ils sont hors de tout contrôle. Pas de vérification d’identité sérieuse, pas de limite de dépense, pas d’alerte quand ça dérape. Et si un joueur se retrouve accro, endetté ou piégé dans une spirale ? Il est seul face à l’écran. Ces plateformes, souvent hébergées hors Europe, ne se sentent pas concernées. Et en plus, elles sont connues : 97 % des jeunes concernés reconnaissent au moins une marque de site illégal. Preuve qu’elles sont visibles, voire omniprésentes.
Du côté des opérateurs légaux (Circus, betFirst, Star casino, etc.), c’est l’incompréhension. Eux respectent la loi, financent des campagnes de prévention, investissent dans des outils pour détecter les comportements à risque… et pendant ce temps, les plateformes illégales engrangent les clics. Et surtout, elles séduisent les jeunes adultes, pourtant censés être protégés par l’interdiction d’accès basée sur l’age casino Belgique.
Le président de BAGO, Tom De Clercq, alerte : on laisse filer un pan entier du public vers des circuits à haut risque. Une régulation sérieuse devrait assurer l’équité pour tous les acteurs… et surtout, la sécurité des utilisateurs.
La Commission des jeux de hasard (CJH), qui est censée surveiller tout ça, manque cruellement de moyens. Elle devrait pouvoir bloquer des plateformes, enquêter sur leur fonctionnement, alerter rapidement… Mais aujourd’hui, elle est désarmée face à la rapidité avec laquelle ces sites apparaissent et disparaissent. Le gouvernement a promis des réformes, mais tant que rien n’est appliqué, les jeunes continueront à contourner la limite d'âge au casino en Belgique comme si de rien n’était.
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C’est une question urgente. On ne peut pas continuer à faire comme si de rien n’était, pendant que la jeunesse belge joue sur des sites illégaux, exposée à des risques réels.
Voici ce qu’on peut envisager, concrètement :
Aujourd’hui, ce n’est pas juste une question de loi. C’est une question de bon sens, d’équilibre et de prévention. Si on ne veut pas perdre toute une génération dans les méandres du jeu illégal, il va falloir bouger. Et vite.
