Certains joueurs bloquent des tirs. D'autres changent le cours d'un match. Mais Victor Wembanyama ? Il déforme la réalité. Nuit après nuit, il transforme la défense en spectacle, en peur, en poésie, en quelque chose de nouveau. Mais peut-il vraiment se tenir à côté des plus grands ? Peut-on déjà inscrire son nom à côté de ceux de Mutombo, Duncan, Olajuwon... ? C'est la grande question, et dans cet article, nous la posons à voix haute.
Victor Wembanyama, le phénomène de 7'4 » originaire de France, n'est pas seulement grand, il est mythique. À seulement 20 ans, il est déjà l'une des présences les plus dominantes de la NBA. Drafté en première position par les San Antonio Spurs, sa première saison a immédiatement fait tourner les têtes. Nous parlons ici d'un joueur qui bloque les tirs à trois points comme s'il s'agissait d'un lay-up, qui s'appuie sur les gardiens et les efface, et qui couvre le terrain comme s'il était fait d'acier élastique. Les fans ne peuvent plus le quitter des yeux, beaucoup d'entre eux pari sportif en ligne au MelBet, car c'est là que l'on trouve les meilleures cotes sur les matchs auxquels il participe. Mais qu'est-ce qui le rend si spécial ?
Ce n'est pas seulement la taille. C'est le contrôle. C'est le timing. C'est la façon dont il lit les jeux trois étapes avant qu'ils ne se produisent. Les entraîneurs disent qu'il « voit les fenêtres avant qu'elles ne s'ouvrent ». Dans une ligue obsédée par l'attaque, Wemby est la preuve que la défense continue de gagner des matches et peut-être même de définir des époques.
Source: Pixabay
Wemby n'est pas seulement bon en défense, il redéfinit le sens du mot « bon ». Il n'est pas coincé dans la peinture comme les centres de la vieille école. Il flotte entre l'arc et le rebord, effaçant les floaters, les jumpers à mi-hauteur et les tentatives de drive. Contre les gardiens d'élite, il se débrouille bien sur les switchs. Contre les grands joueurs dominants, il les anticipe grâce à son envergure et à son intuition.
Ce qui est incroyable, c'est le nombre de fois où il bloque sans même sauter. Le simple fait de lever les bras suffit à faire paniquer les marqueurs. Lors d'un match contre Golden State, il a réalisé six blocages, tous sans le moindre goaltend, tous propres, tous contrôlés. Au-delà des chiffres, sa seule présence influe sur des dizaines de possessions. Les joueurs évitent des tirs qu'ils auraient normalement effectués. Ce n'est pas seulement de la défense. C'est de la guerre psychologique.
Les données brutes ne se contentent pas d'attirer l'attention, elles sont historiques. Wemby dépasse déjà les attentes des débutants. Jetez un coup d'œil à ce que disent les chiffres, parce qu'ils sont impressionnants :
Pas d'esbroufe. Pas de projection. Juste des chiffres réels qui prouvent qu'il ne s'agit pas d'un coup d'éclat, mais bien d'une domination en devenir.
Le jeu des comparaisons est risqué, mais impossible à éviter. Tim Duncan avait un positionnement parfait. Hakeem Olajuwon avait des pieds de danseur de ballet. Dikembe Mutombo avait un timing plus précis qu'un battement de cœur. Mais Wemby ? Il est un Frankenstein de tous ces joueurs, avec un petit quelque chose en plus.
Il a la longueur de Gobert, la capacité d'adaptation d'Anthony Davis et l'anticipation d'un grand maître d'échecs. Mais ce qui le distingue, c'est la fluidité. Duncan était précis. Olajuwon était gracieux. Wemby est les deux à la fois, et il se déplace comme un ailier d'1,80 m, pas comme un géant d'1,80 m. La façon dont il fait de l'ombre aux gardes sur le périmètre, ou dont il récupère des écrans, n'est pas quelque chose que l'on a déjà vu à cette taille. Il n'est pas seulement un bloqueur de tirs. C'est un effaceur de tirs, un pirate de la possession, un tueur de rythme.
Certains disent qu'il est trop tôt pour faire des comparaisons. Mais quand vous faites des choses que personne n'a jamais faites auparavant, n'êtes-vous pas obligé de comparer ?
Source: Pixabay
S'il y a une raison pour laquelle Wemby pourrait un jour surpasser les légendes, c'est bien celle-ci : son corps ne suit pas les règles. Son envergure est officieusement mesurée à 1,80 m. Cela signifie qu'il peut toucher les deux lignes de touche en se tenant près de la peinture. Cela signifie que les tireurs ne peuvent pas trouver d'espace. Cela signifie que les lobs qui devraient atterrir sont tout simplement... disparus.
Mais plus encore, son jeu de jambes est stupéfiant. Il ne se contente pas de s'élancer ou de glisser. Il glisse. Ses pas sont mesurés, équilibrés et toujours prêts à pivoter. Vous le regardez conclure un tir à trois points, puis tourner instantanément pour prendre un rebond et faire une pause, et vous réalisez qu'il ne s'agit plus d'un grand homme. C'est une évolution.
En un seul match, il a contesté un tir à trois points, bloqué une remise en jeu, pris le rebond et effectué une passe décisive sur l'ensemble du terrain. Ce n'est pas seulement de la défense. C'est le contrôle de l'ensemble du terrain.
Wembanyama ne fait pas que participer à la conversation, il en impose une nouvelle. Il a 20 ans et fait déjà des choses que la plupart des grands joueurs n'ont atteint qu'à leur apogée. Peut-on le comparer aux légendes ? Il doit l'être. Parce que lorsque vous changez l'apparence du basket-ball, la façon dont il est joué et la façon dont les adversaires se préparent... vous ne suivez pas un héritage, vous en créez un. On en crée un. Et Wemby ? Il est peut-être en train d'en créer un pour lequel personne n'est prêt.